Les architectes et designers réinventent l’espace de travail de jour en jour. La dernière tendance : se placer au dehors de cet espace de travail.
L’espace de travail ne connaît plus de limites. Preuve en est ces bureaux qui furent une usine de construction de montgolfières, un ancien chai, un bateau,… Tout le monde regarde avec convoitise ces bureaux à l’architecture singulière et au design travaillé. Tandis que pendant ce temps designers et entrepreneurs recherchent sans cesse la prochaine innovation qui leur vaudra de propulser un espace de coworking dans le classement Forbes, la dernière tendance est au bureau en plein air.
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Washington DC, pionnière du mouvement
L’un des premiers espaces de travail en plein air à arriver sur le marché est l’Outbox. C’est en juin dernier que la firme Peterson Cos a sollicité des étudiants en architecture de l’université locale de Montgomery pour créer un espace de travail éphémère à Silver Spring à Washington DC. Ouvert jusqu’à octobre, cet espace en plein air peut accueillir jusqu’à 20 personnes en même temps. Le tiers-lieu est composé de bureaux et de prises électriques et dispose du wifi gratuit.
Outbox ne sort pas de nulle part. Plusieurs initiatives de la ville encouragent les travailleurs à exercer leur activité en extérieur grâce à des parcs qui sont de plus en plus nombreux à être équipés de wifi. Par exemple, l’espace de travail de Farragut Park permet de réserver des places à l’avance, rendant l’endroit idéal pour organiser ses rendez-vous professionnels.
Réhabiliter l’espace en plein air : une initiative publique
Washington n’est pas la seule à vouloir démocratiser le travail en plein air. Récemment, la ville de Long Beach a reçu une subvention de 300 000$ par l’organisation Knight Foundation qui investit dans des projets d’innovation urbaine. Cet argent est destiné à la création d’un espace de travail dans un parc public. Si le projet semble le même que celui cité plus haut, la majeure différence est que dans le cas de Long Beach, il est porté par la ville elle-même, ce qui est plus rare sur le sol américain. Loin de l’initiative d’un entrepreneur excentrique, la municipalité y voit vraiment une opportunité de faire vivre la ville.
Encore une fois, cette initiative repousse les portes de l’espace de travail et le télétravail gagne petit à petit du terrain. D’après le Washington Post, plusieurs designers se sont déjà emparés du projet pour donner naissance à des sobriquets tels que « backyard studio » ou « garden room » qu’on pourrait traduire par « arrière cour » ou même par « la cabane au fond du jardin » ? Encore une initiative à ajouter au sein de la liste des futurs espaces de travail.
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En tout cas, vous n’avez pas fini d’en entendre parler.
Traduit de l’anglais du blog de Share Your Office
